Dans le court métrage d’animation « Je suis dyslexique », un jeune enfant dyslexique se retrouve dans un monde entièrement constitué de livres. Face à cet univers, il doit gravir une montagne symbolisant le système éducatif, une métaphore puissante de la lutte que rencontrent les élèves ayant des difficultés d'apprentissage. Ce film illustre de manière émotive ce que cela signifie d’apprendre différemment dans un cadre scolaire parfois rigide, rappelant que personne ne devrait se sentir seul face à ces défis.
Réalisé par Mads Johan Øgaard et Katie Wyman, eux-mêmes dyslexiques, ce projet exprime avec sensibilité les frustrations et les espoirs de ceux qui naviguent à contre-courant des méthodes d'apprentissage conventionnelles. Leur objectif est de montrer que, malgré les obstacles, chaque personne peut surmonter les épreuves, en soulignant qu’il est essentiel de se sentir compris et soutenu. Le film transmet un message d'encouragement fort : oui, le chemin est ardu, mais il est possible d'y arriver.
Avec un petit budget et une équipe de soixante étudiants, dont beaucoup partageaient ces expériences d’apprentissage différentes, ce court métrage est une preuve vivante que l'on peut créer de belles choses en dehors des sentiers battus. Ce projet est une invitation à reconsidérer les méthodes éducatives actuelles, en offrant un témoignage puissant à tous ceux qui se sentent incompris, tout en célébrant la diversité des talents et des façons d'apprendre.
Source : Mads Johan Øgaard